série commencée en 2006 – 24 x 24 cm – impression pigmentaire
dossier de présentation téléchargeable
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Les visages qui s’affichent dans nos rues, sur les murs, les palissades, les piliers de pont présentent le plus souvent une vision positive du monde. Ce sont des publicités pour des produits de beauté, des voyages, des concerts mais aussi des affiches pour des candidats politiques. Elles sont censées véhiculer une image de jeunesse éternelle, de bonheur, de gentillesse ou d’autorité, de volonté, d’ouverture d’esprit.
Ça, c’est quand elle viennent d’être posées. Il faudrait repasser les décoller quand leur actualité n’est plus de mise : quoi de plus ridicule, voire de tragique que ces affiches lacérées, décolorées, délavées, griffées, « pendouillantes ».
Sont-elles la métaphore de l’obsolescence de nos goûts, de nos choix ? La religion du jeunisme, de la nouveauté à tout crin, de la réussite exprimée à travers une peau parfaite, un regard ou un sourire montre t-elle ses limites ?
Tout lasse, tout casse, tout passe… je photographie.