bestiaire 4

2009 – série en cours – 24 x 24 cm – impression pigmentaire

dossier de présentation téléchargeable

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bête comme une image?

Dans le mot bestiaire, le suffixe aire fait référence à l’idée de recueil (glossaire) ou de dépôt (reliquaire).

Cette série évoque doublement cela :

  • elle permet de « recueillir » des animaux sans céder au syndrome de Noé, sans en subir les désagréments financiers, sanitaires et spatiaux.
  • elle recense les images d’animaux déposées dans l’espace public par l’homme.

Ces images que l’on trouve au hasard des rues nous renseignent sur la société humaine. On y perçoit quelles sont les espèces appréciées de l’homme, celles que l’on craint, celles qui rassurent, amusent. Elles parlent aussi du temps qui passe : elles y résistent plus ou moins face aux aléas de la météo ou de l’intervention des hommes.