2001 – série en cours – 24 x 24 cm – impression pigmentaire
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web
De jeunes femmes s’exhibent sur le net. Nombrilisme, actuation de la parole warholienne : « à l’avenir, chacun aura son quart d’heure de célébrité mondiale ».
Les vues sont démultipliées et les poses très stéréotypées. Le décor est trivial. Le tout est vu en plan moyen. La femme en est dépersonnalisée. On voit un corps mais le désir est absent.
protocole
- partir d’un jeu de photographies prélevées sur une page
- réaliser un recadrage sur le visage, se rapprocher
- réintégrer ce qui est à la périphérie (le corps, le décor) par un jeu de superposition et de transparence
projet
Par ce jeu visuel retrouver une relation plus complexe, plus ambigüe avec le modèle : visage qu’il faut chercher en s’enfonçant dans la profondeur du plan
- regard qui fixe le spectateur, mais qui par ailleurs se dérobe
- personnalité qui ne transparait que par bribes de formes et de matière
- corps suggéré par des parties de chair non-identifiables avec certitude
Nous ne sommes plus dans l’exposition d’un corps mais sur le chemin qui mène au corps : en un mot, dans le fantasme.