Ce travail a été initialement l’objet d’un blog créé en 2012.

En 2015 est paru un livre avec les textes de Dominique Saint-Dizier, aux Éditions Corps Puce.

Cette page ne présente qu’une sélection des 89 photographies mises sur le blog.

 

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J’aime le format carré. C’est ainsi que j’ai prêté d’abord attention à la façade des boîtes aux lettres.

Au delà de cela, ce qui m’a le plus interpellé c’est la manière dont la norme (NF D 27 405), établie par La Poste, était souvent transgressée. Chaque boîte est différente. Les propriétaires les personnalisent, les customisent. S’ils ne le font pas, le temps et les passants s’en chargent.

D’objet utilitaire ces boîtes sont devenues sous mon regard des portraits métaphoriques des propriétaires : chaque boîte aux lettres par sa gamme de couleur, ses matières, son espace, ses graphismes, révèle une personnalité différente.

Cabossées, rayées, éventrées, délavées, ces boîtes parlent aussi du temps qui passe, elles sont en sorte une forme de vanité contemporaine.

Pendant un an, des visiteurs du blog ont imaginé le courrier que ces boîtes pouvaient recevoir. Sur l’ensemble des textes écrits, 18 auteurs ont été retenus. Photographies et texte ont fait l’objet d’une exposition qui a tourné en Picardie, exposition produite par l’association Lignes d’écritures en partenariat avec La Poste.