1998 – impressions jet d’encre pigmentaire – 14,5 x 19 cm
dossier de présentation téléchargeable
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Les photographies de cinéma (photographies de plateau ou photogrammes) que l’on trouve dans les livres, les revues ou à l’entrée des salles de cinéma ont perdu l’essentiel : la palpitation de la lumière et du grain de la pellicule, les mouvements de la caméra et le déplacement des acteurs ou des objets. Les autres images et les sons qui les accompagnent aussi ont disparu.
Ce sont bien plus que des images figées, ce sont des images mortes.
Le regard qui ne supporte pas la frustration va y chercher une autre vie.
Au mouvement absent va se substituer un mouvement oculaire : l’œil va balayer la surface de ces images. Des détails invisibles lors de la projection apparaissent.
L’œil va stimuler le cerveau : ces détails vont mettre en branle tout un monde intérieur. D’autres images vont se superposer à l’image initiale : souvenirs personnels enfouis, images d’autres films, dessins, peintures.