accident 08

textes de Denis Dormoy

Coédition Les Imaginayres/Diaphane, collection DialogueS *

 

declic

 

  • 72 pages – format 16 x 16 cm
  • couverture : rabat sur carte 300 gr – impression en bichromie – papier intérieur couché moderne mat 170gr – dos carré collé cousu
  • Prix de vente 12 €
  • dossier de presse

 

  • «Dans la presse quotidienne, l’image imprimée au recto se superpose parfois à celle du verso. Cela parasite et court-circuite la lecture ordinaire. Des mondes qui s’ignoraient se trouvent réunis, des espaces impossibles se mettent en place. La vraie vie ne serait-elle pas ici et non pas dans l’idée que le journalisme veut nous donner du quotidien ? Mon travail s’est limité à, d’abord, trouver au hasard des jours les images qui offraient ce genre de rencontre, ensuite à les cadrer puis enfin à les regrouper dans des séries. »
    Didier Lemarchand  accident 08, les photographies

 

  • « Pour m’insérer dans l’entre-deux des images proposées, dans le miroitement de l’infime espace entre recto et verso, j’ai croisé deux voix. L’une, liée à l’instant, ouvre l’espace du poème, une saisie de l’image et de l’émotion immédiate, l’autre s’inscrit dans le temps, sa durée, temps de l’histoire collective, de la vie qui court. Deux ondes provoquées par l’accident des images, qui se propagent et qui résonnent. »
    Denis Dormoy

 

* La collection

Avec la collection DialogueS , Les Imaginayres et Diaphane proposent à des photographes et des écrivains de confronter leurs regards et leurs voix, dans l’espace d’un livre, espace dans lequel il est possible de définir une relation particulière, unique et imprévisible.
Pour l’écrivain, il s’agit dans cette cour de re-création d’accepter le décalage que propose le projet du photographe, d’aller explorer un peu de cette voix nouvelle que l’air de son regard propose, de courir le risque de parler un peu de travers pour dénicher le chant qu’il ne pourrait murmurer sans ce dialogue. Bref d’écrire ce qu’il n’aurait jamais écrit s’il n’y avait eu ce tête-à-tête, ou plutôt cet oeil en bouche ou cette langue dans l’oeil, ce co- sens(uel) rendez-vous.
Pour le photographe, il pourra se jouer de cette description du réel, en se frottant à de nouvelles expérimentations, qu’il n’aurait pas forcement faites sans cette proximité du texte.
Chacun des deux fera sa place dans la place de l’autre, son léger déplacement de biais, un pas de côté, pour prolonger incessamment cette question: que peuvent se dire textes et photographies, que peuvent-ils nous dire?
La collection DialogueS témoignera des multiples réponses.