1994 – série de 12 travaux – 117 x 128 cm – vernis et pigment noir sur film polyester
Travaux réalisés sur film transparent souple, sur lequel est déposé un pigment noir qui adhère par la projection préalable d’un vernis transparent.
Les traces se dédoublent, par leur ombre, sur le mur.
« Un verre brisé
répartit les reflets
comme un petit soleil froid
qu’un choc a arraché à la transparence.
Quelque chose d’obscur porte l’homme à interrompre tout ce qui s’écoule:
la lumière, l’eau, l’amour,
la pensée, la nuit.
Mais cette interruption
fait parfois surgir une autre continuité,
une autre séquence que nous ignorons, un courant qui s’étend
au-delà des indices,
une manière de poursuivre qui se réinvente
de l’autre côté des coupures.
Un mode d’écoulement que nous n’apprenons pas
et qui pourtant nous réclame. »
R. Juarroz, Treizième poésie verticale.
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détail