1988 – série de 12 travaux – 115 x 158 cm – photocopies sur film transparent
vitre : ensemble de photocopies obtenues par le déplacement d’une feuille blanche placée obliquement sur la vitre d’exposition qu’elle effleure plus ou moins. Chaque photocopie est divisée en modulesqui sont brassés puis réassemblés par groupes de 18 pour créer une nouvelle composition. L’agrandissement de ces modules, en 6 étapes successives, accentue le contraste général de l’ensemble et apporte aux aplats une matière inexistante au départ.
Cette fenêtre illusionniste suggère une ouverture. De par la transparence, cette envie d’au-delà s’arrête au mur. Ouverture qui se referme sur elle-même.
Les reflets de lumière bien réelle s’ajoutent aux lumières contenues dans l’œuvre. Ils en amplifient l’ambiguïté et en font éclater l’unité.
Gêné, le spectateur est contraint de se déplacer. Gestuelle devant l’œuvre qui rappelle en écho la mienne devant le photocopieur.
exposition : la vitre du photocopieur est exposée à la lumière réelle.
Le travail est exposé , il s’expose au regard du spectateur.
La structure noire du ruban adhésif crée l’illusion d’une fenêtre, les zones blanches (transparentes) celle de lueurs : évocation d’une menace devant laquelle la vitre n’offre qu’une protection relative.
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détail