2001 – 21,3 x 29,6 cm – impression pigmentaire
dossier de présentation téléchargeable
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A travers la naturalisation, les muséums ont cherché à donner vie à des animaux inertes. Aujourd’hui, seuls les jeunes enfants et les innocents sont encore impressionnés par cet ersatz de vie. Les animaux empaillés ont été supplantés auprès du public par la photographie et le cinéma documentaire. Or, paradoxalement, la photographie animalière à travers son naturalisme « taxidermise » aussi à sa façon les animaux.
En parcourant les allées de différents muséums (La Chaux de Fond, Dijon, Autun, Toulon) une autre vision photographique s’est imposée : dénaturaliser les animaux empaillés pour leur redonner vie derrière l’oeil du spectateur; retrouver, par leur surgissement, non pas le mouvement réel saisi, mais un mouvement virtuel, potentiellement bien plus riche en sensations, souvenirs et réflexions, et au-delà, interroger la renaissance de mon propre regard.
Cette série a son double avec des animaux à poil : résurgence 1.2
L’ensemble est exposé accompagné de textes de Gérard Fournaison.
Il est aussi réuni dans un livre : à poil, à plume pour lequel je cherche un éditeur.