à Lyon, Rhône

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J’ai choisi d’écrire quelques mots à partir de cette photographie parce qu’elle fut réalisée le 28 avril 2015, à 19h19min, soit deux minutes plus tôt que la photographie des frondaisons de platane, dans la même ville de Lyon, sur laquelle je viens d’écrire.
En comparant les clichés réalisés dans cette agglomération, classés dans les blogs « flatland » et « lieux », je constate que la disproportion est flagrante : 19 contre 2. D’où mon questionnement : la ville de Lyon inspirerait-elle davantage le photographe non résident sur le thème de la platitude, plutôt que sur celui du lieu ? Serait-ce alors que cette ville est surtout perceptible par ses traces sur les murs, les vitres, les trottoirs, davantage que dans les trois dimensions paysagères ? Serait-ce que cette ville incite davantage à la lecture qu’à la méditation ? Ou serait-ce que le photographe est généralement mieux inspiré par les surfaces planes, réelles comme photographiques, que par les vues spatiales ? Ou serait-ce que le travail photographique de D.L. tente d’échapper à l’interprétation réaliste pour faire mieux voir au lecteur que la photographie est, comme la peinture de Maurice Denis, « des taches de couleur en un certain ordre assemblé » ? Ou serait-ce que

Jean Antonini, le 08/07/2015 à 15 h 29 min