paysage 4

1999 – 20 x 36 cm – impression pigmentaire

dossier de présentation téléchargeable

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Est-il encore possible de photographier des paysages, sans tomber dans le cliché ?

La peinture imposait au peintre un temps de réalisation parfois important, temps qui devenait celui de l’observation et de l’imprégnation, et surtout temps de réflexion sur l’idée même de paysage. Avec la photographie, le simple coup d’œil a remplacé la vision. Le plus souvent, ce qui est vu n’est plus regardé mais est seulement reconnu. Cette facilité de la technique s’avère donc être un piège qu’accentue la prolifération des images dans notre monde contemporain (cartes postales, reportages touristiques, publicité, etc.). Le réel se banalise et inconsciemment des clichés s’y substituent : ce n’est pas le réel qui est capté mais l’image déjà vue que porte en soi l’opérateur.
Cette série cherche à redonner du temps et du sens au regard. Un paysage se visite autant avec l’œil comme qu’avec les pieds, l’appréhender relève d’un effort, d’une volonté : le regard doit affronter toutes sortes d’obstacles qui intensifie la conscience de ce qui est vu et en multiplie les parcours, les strates spatio-temporelles.